La Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP) a accueilli de nombreux événements au cours de son histoire. Retour en images sur quelques moments marquants de notre Faculté.

Les 60 ans de la Faculté

En octobre 2022, la Faculté fêtait ses 60 ans. Pour marquer cet anniversaire, la Faculté a organisé deux grands événements qui ont donné à tous l’occasion de se retrouver et de partager parcours, expériences, talents et souvenirs ! 

Le 13 octobre, une conférence-débat autour de la thématique « Nouveaux rythmes scolaires : A l’Université aussi ? » en présence de la Ministre de l’enseignement supérieur et de représentants de partis. Le débat a été modéré par Béatrice Delvaux (Editorialiste en chef, Le Soir). La conférence-débat en intégralité est disponible sur Youtube.

Le 15 octobre, une soirée anniversaire autour du thème « La Faculté a des talents ». Anciens, professeurs, chercheurs et étudiants ont confronté leurs talents à l'aune des défis d’aujourd'hui et de demain: entrepreneuriat, développement durable, transition digitale et pédagogies innovantes ont été au menu d'une séance académique haute en couleur. La séance académique a été suivie par une soirée festive et conviviale autour d'un cocktail, d'un repas et d'un after-dinner. Toutes les photos de l'événement sont disponibles sur la photothèque.

Découvrez la vidéo souvenir de l'événement ici : 

60 ans

Cérémonie de diplomation en bachelier

Le 16 février 2024 a eu lieu la cérémonie de remise des diplômes des programmes de bachelier en information et communication, en Ingénieur de gestion, en sciences économiques et de gestion et en sciences politiques. Cette cérémonie a été suivie d’un verre de l’amitié, servi par le Cercle des étudiants, rassemblant les diplômés, leurs proches et les membres du personnel de la Faculté. Cette cérémonie a marqué le couronnement de plusieurs années d’efforts et de partage, tant pour les étudiants et leurs proches que pour les membres du personnel. 

Colloque "Réformer la Belgique"

Le 10 octobre 2023, un colloque autour du thème « Faut-il réformer la Belgique » a été organisé à la Faculté Economie Management Communication sciencesPo (EMCP). Celui-ci proposait différents panels et également un débat politique entre les représentants des six partis de la Fédération Wallonie Bruxelles et animé par Arnaud Ruyssen (RTBF). 

À la une

Actualités

Le Master de spécialisation en management et économie du développement durable : un programme ancré dans les enjeux contemporains

Économie
Durable
Gestion

Depuis plus de 30 ans, le Département horaire décalé de la Faculté d’Economie Management Communication et sciencesPo (EMCP) de l’Université de Namur accompagne les adultes en reprise d’études dans l’acquisition de nouvelles compétences. En 2023, le Département a ouvert un programme inédit : le Master de spécialisation en management et économie du développement durable. Une formation d’un an qui répond aux défis environnementaux et sociétaux en formant des professionnels pour accompagner la transition écologique et économique. 

petite-pousse

Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius de septembre 2024.

C’était il y a quatre ans que l’idée d’un tel programme a émergé. Le contexte était alors marqué par la dégradation de la biodiversité et les bouleversements climatiques. Jean-Yves Gnabo, professeur à la Faculté EMCP, ancien directeur du Département HD (2020-2023) et directeur du programme, explique : « Nous avons pris le temps de réfléchir aux mutations sociétales et aux besoins en formation qu’elles génèrent. Il est apparu comme une évidence qu’il fallait accompagner les acteurs du changement, qu’ils soient issus du secteur public, du privé ou encore sous le statut indépendant. Notre positionnement en horaire décalé nous permet donc de les toucher directement. » 

Pensé pour s’adapter aux contraintes des adultes en reprise d’études, le programme propose des cours en soirée et le samedi matin, combinant enseignement en présentiel et à distance. L’objectif : permettre aux étudiants de concilier vie professionnelle, familiale et formation. De plus, un encadrement personnalisé est prévu avec des séances d’exercices, un coaching individuel et une coordinatrice pédagogique dédiée. Le programme offre aux étudiants les clés pour décrypter les évolutions majeures au sein des différentes strates de l’économie, leur permettant d’adopter des stratégies plus éclairées et durables.

Une pédagogie innovante et ancrée dans la réalité du terrain

Le Master de spécialisation se distingue par sa volonté de concilier excellence académique et ancrage opérationnel. Dès la conception du programme, l’objectif était clair. « Nous avons cherché à trouver un équilibre entre la rigueur académique et l’application concrète des savoirs. Nos intervenants sont issus à la fois du monde universitaire et du terrain, garantissant une approche multidimensionnelle des problématiques abordées », précise Jean-Yves Gnabo. 

Cette volonté se traduit notamment par :

  • Un enseignement hybride.
  • Des classes inversées (s'exercer en cours et étudier chez soi) et mises en situation réelles, favorisant l’implication active des étudiants.
  • Un mémoire de fin d’études avec des axes originaux.

Le mémoire est concrètement le fruit d’une symbiose entre terrain et dimension universitaire. Ainsi, les étudiants peuvent choisir différentes filières. Le professeur Auguste Debroise, encadrant des mémoires, précise : « Trois possibilités sont données aux étudiants : un mémoire terrain, un mémoire recherche et un mémoire entrepreneurial. La première est une formule où des entreprises, des organisations ou des pouvoirs publics vont faire émerger des problématiques rencontrées sur le terrain. Une fois les demandes formulées, nous les soumettons aux étudiants qui en choisissent une en fonction de leurs affinités. Nous pensons que c’est vraiment un moyen de leur offrir une expérience directe de terrain et d’avoir accès à des données réelles, tout en traitant les problématiques avec des concepts plus théoriques et un esprit analytique. La deuxième filière est plus scientifique avec une orientation de recherche classique. On propose donc aux étudiants qui ont un peu plus de sensibilité avec l’approche scientifique de réaliser leur mémoire sur base d’ouvrages sur le sujet. Enfin, la troisième possibilité consiste à laisser aux étudiants qui ont une fibre entrepreneuriale l’opportunité de développer leur projet ou de le mettre en pratique s’il est déjà fortement développé. Ainsi, ils confronteront leur projet ancré dans le réel avec des outils académiques universitaires pour voir à quels besoins réels ils répondent et pour essayer de prendre du recul par rapport à leur projet entrepreneurial et ainsi, développer une pensée critique et réflexive », explique Auguste Debroise.

De même, le séminaire « Transition écologique » est un exemple concret de la ligne de conduite de la formation. En effet, « ce séminaire est basé sur un partage d’expériences avec des intervenants de très haut niveau. Nous avons par exemple accueilli Catharina Sikow-Magny, ancienne directrice de la transition écologique à la Commission européenne », partage Jean-Yves Gnabo. Par ailleurs, d’autres initiatives enrichissantes sont tenues dans le cadre de la formation. C’est le cas notamment du séminaire « Regards croisés », qui reflète une certaine transdisciplinarité grâce à l’exploration des enjeux économiques et environnementaux à travers les regards d’une sociologue, d’une philosophe et d’un politologue. Aussi, des cours importants tels que « Fondement des politiques de l’environnement » et « Évaluation des ressources et des politiques environnementales » sont donnés par le professeur Ludovic Bequet, docteur en économie. 

Enfin, le master s’enrichit d’une collaboration avec l’Université du Littoral Côte d’Opale, à Boulogne-sur-Mer, forte d’une expérience de plus de vingt ans dans l’enseignement des transitions économiques et écologiques. « Ce partenariat nous permet de bénéficier de l’expertise de cette université, tout en offrant à nos étudiants une vision plus large des enjeux. Nous avons mis en place un système de partage de cours, où nos étudiants accèdent à des enseignements ciblés dispensés par ses experts, et vice versa », explique Jean-Yves Gnabo.

Un programme évolutif pour rester en phase avec les défis de demain

Au regard des évolutions rapides des enjeux environnementaux et économiques, le Master s’appuie sur un comité de suivi réunissant universitaires et acteurs de terrain. Ce « board » a pour mission d’assurer une veille constante et d’ajuster le programme en fonction des nouvelles problématiques. « Nous avons mis en place des mécanismes permettant de maintenir une formation en prise directe avec la réalité. De plus, l’implication de nombreux experts, qu’ils soient issus d’organisations internationales, d’entreprises ou du monde académique, garantit une approche toujours pertinente et actualisée. Nous avons à peu près une vingtaine d’intervenants, avec des profils comme celui de Géraldine Thiry, Directrice de la Banque Nationale de Belgique, à des profils purement universitaires », partage Jean-Yves Gnabo.

Avec ce nouveau programme, l’UNamur pose les bases d’une formation clé pour répondre aux défis contemporains. Le Master de spécialisation en management et économie du développement durable se positionne comme un tremplin pour que ses étudiants deviennent des acteurs du changement, armés d’outils solides et d’une vision éclairée du monde en transition. « Ce programme s’adresse à celles et ceux qui veulent non seulement comprendre les défis de notre époque, mais surtout y répondre concrètement. Nous formons les acteurs de la transition, en leur donnant les moyens de décrypter les mutations à l’œuvre et d’agir efficacement au sein de leurs organisations. Notre défi aujourd’hui, c’est acquérir davantage de visibilité », conclut Jean-Yves Gnabo. 

Le saviez-vous ?

L’UNamur possède une renommée internationale en économie et gestion, particulièrement dans les domaines du développement durable. Les instituts de recherche DeFIPP et Transitions, reconnus à l’international, étudient d’ailleurs les répercussions de la transition sur la nature et nos sociétés, avec une approche interdisciplinaire.

Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius #36 (Mars 2025).

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Motivation, leadership et IA : trois leviers pour transformer les pratiques hospitalières

Intelligence Artificielle
Gestion
Santé

Dans un secteur hospitalier en pleine mutation, où les exigences de performance et d’innovation ne cessent de croître, la gestion des projets joue un rôle clé. Kevin Lejeune, Chef de Programme au CHU UCL Namur, s’attaque à ces défis dans le cadre d’une thèse en management à l’Université de Namur, au sein de la Faculté EMCP (Économie, Management, Communication et sciencesPo), sous la direction du Professeur Corentin Burnay. Son ambition : comprendre et structurer les dynamiques humaines et technologiques qui façonnent la gouvernance hospitalière, et proposer des leviers concrets pour accompagner sa transformation.

professeur et étudiant en train de travailler

Avec ses 5 000 collaborateurs, le CHU UCL Namur constitue un terrain d’étude unique. Hôpital universitaire et premier employeur privé de la province de Namur, il combine des missions de soins, d’enseignement et de recherche, tout en faisant face aux défis d’une organisation en constante évolution. Dans ce contexte, mieux structurer les projets, renforcer le pilotage stratégique et intégrer intelligemment l’innovation technologique devient un impératif pour garantir l’efficacité des processus et la pérennité des réformes engagées.

Contrairement à d’autres secteurs où les projets sont souvent confiés à des professionnels formés aux méthodologies classiques de gestion de projet, les hôpitaux s’appuient principalement sur des chefs de projet non professionnels. Ces acteurs, qu’ils soient médecins, infirmiers, pharmaciens, biologistes, administratifs, etc., se retrouvent régulièrement à piloter des initiatives stratégiques sans formation dédiée à la gestion de projet. Kevin Lejeune s’intéresse à cette réalité et cherche à comprendre comment leur motivation intrinsèque et leur capacité à structurer des initiatives dans un cadre informel influencent la réussite des projets hospitaliers. Sa thèse doctorale s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’équilibre entre professionnalisation et agilité organisationnelle, soutenue par l’expertise académique de l’UNamur.

Si le sponsor est souvent présenté comme une figure clé des projets, son rôle reste flou et inégalement investi dans les faits. À quel point son engagement réel et son interaction avec le chef de projet influencent-ils la réussite des initiatives hospitalières ? En mobilisant la théorie de l’échange leader-membre, Kevin Lejeune s’attache à démontrer que ce n’est pas tant la présence du sponsor qui importe, que la qualité de son engagement. Son travail met en lumière trois leviers essentiels : les actions concrètes du sponsor, ses qualités relationnelles et son niveau d’implication. Ce cadre théorique, nourri par des échanges réguliers avec le milieu académique de la Faculté EMCP, ambitionne de fournir des recommandations tangibles pour repenser le leadership dans la gouvernance hospitalière et mieux structurer l’accompagnement des chefs de projet.

L’essor de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé ouvre des perspectives prometteuses, mais soulève également des résistances organisationnelles et psychologiques. Comment s’assurer que ces outils ne restent pas à l’état d’expérimentations isolées, mais deviennent de véritables catalyseurs d’innovation au sein des établissements de santé ? C’est cette problématique que Kevin Lejeune explore dans le dernier volet de sa recherche. Il vise à identifier les facteurs qui influencent l’acceptation et l’intégration des outils d’IA dans les processus hospitaliers. Loin d’une approche purement technologique, il s’intéresse aux barrières psychologiques et comportementales qui conditionnent l’adoption de ces innovations. En particulier, il analyse l’impact de la perception de compétence, de l’estime de soi et de la reconnaissance professionnelle sur l’adhésion aux outils d’IA. En croisant terrain hospitalier et apports académiques, notamment issus de l’UNamur, l’objectif est de proposer des stratégies d’implémentation adaptées aux dynamiques humaines propres aux hôpitaux.

À travers cette thèse, Kevin Lejeune ambitionne d’offrir aux hôpitaux des clés opérationnelles pour améliorer la gestion de leurs projets, structurer le rôle des sponsors et accompagner l’adoption des innovations technologiques. Alliant rigueur scientifique et ancrage terrain, il inscrit ses travaux dans une double démarche : décrypter les mécanismes organisationnels hospitaliers pour en dégager des leviers d’amélioration, et s’assurer que ces recommandations puissent être mises en œuvre de manière pragmatique.

Au-delà de sa recherche, il partage son expertise en animant des formations en gestion de projet adaptées au secteur hospitalier, et intervient auprès de plusieurs institutions en Belgique et au Bénin. Cette implication lui permet de tester en conditions réelles les enseignements issus de sa recherche et de contribuer à une transformation durable des organisations de santé, en lien étroit avec son encadrement scientifique à l’UNamur.

professeur et étudiant en train de travailler

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Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie

Droit
Étudiants
Sciences politiques
Portrait

Étudiantes en droit à l’UNamur, Marilyn Emmerechts et Delphine Blomme font partie de la MUN Society Belgium (MSB), un organisme qui propose de simulations de débat dans des comités de l'ONU. En mars, leur équipe s’est rendue à Manille, aux Philippines, pour disputer les championnats du monde de diplomatie estudiantine, organisés par l’Université d’Harvard. Pendant cinq jours, elles ont débattu aux côtés de plus de 1 000 étudiants. Rencontre.

etudiantes-droit-diplomatie

Comment définiriez-vous la diplomatie ?

Marilyn : La diplomatie, c’est une manière pour les représentants des États, comme les ambassadeurs, d’échanger et de défendre les intérêts de leur pays sur la scène internationale. L’idée, c’est de toujours chercher le compromis et la coopération entre les états. Chaque pays a son histoire, ses valeurs, sa politique, mais le but, c’est de mettre ses différences de côté pour trouver des solutions communes.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer cet art ?

Delphine : J’ai toujours été intéressée par les relations internationales. C’est un domaine qui me passionne et j’avais vraiment envie d’en faire quelque chose de concret. Participer à ce type d’expérience, c’est une opportunité incroyable.

Marilyn : Ce que j’aime dans mes études, c’est toute la partie théorique du droit, mais il me manquait un aspect plus pratique. La diplomatie me permet justement de développer la prise de parole, le débat, la négociation : des compétences qui seront essentielles pour moi plus tard, notamment en travaillant dans le droit.

Quelles qualités vous semblent particulièrement importantes en diplomatie ?

Marilyn : L’écoute est vraiment essentielle. Il faut savoir comprendre le raisonnement des autres, surtout dans un contexte où chacun vient d’un pays différent, avec sa propre manière d’aborder les problèmes. L’objectif, c’est d’arriver à une solution qui puisse bénéficier à tout le monde, et pour cela, il faut savoir écouter, suivre les arguments des autres et construire une réponse commune.

Delphine : Il faut aussi être capable de se mettre à la place de l’autre, de comprendre son point de vue. Et puis, la confiance en soi est importante, surtout quand on prend la parole ou qu’on débat. Il faut aussi savoir s’adapter, notamment en écoutant les discours des autres, pour pouvoir ajuster son propre discours en conséquence. 

Marylin : Pendant ces conférences, chaque parti arrive avec ses propres problématiques. Le défi, c’est de réussir à intégrer toutes ces perspectives dans une solution commune, et ça passe vraiment par l’écoute et la capacité d’adaptation.

Comment cette expérience complète-t-elle votre formation en droit ?

Marilyn : Elle m’apporte beaucoup, surtout en prise de parole et en négociation, qui sont des compétences clés pour exercer comme juge ou avocate. Savoir défendre quelqu’un, ça demande plus que de la théorie. Je suis aussi une formation complémentaire en sciences politiques et j’ai un cours sur l’histoire des relations internationales. Les conférences me permettent d’appliquer ce que j’apprends, mais aussi de mieux comprendre comment les choses se passent en pratique.

Delphine : Ça nous aide aussi à faire le lien avec certains cours, comme le droit européen ou international. C’est une bonne manière de commencer à se familiariser avec ces sujets, tout en les abordant de façon plus concrète.

Cette année, quel pays avez-vous représenté et sur quel sujet ?

Delphine : Cette année, le concours avait lieu à Manille, aux Philippines, pendant une semaine. On a reçu le thème quelques semaines avant le concours, ce qui nous permet de bien nous préparer, de comprendre la position du pays qu’on représente, pour pouvoir défendre au mieux son point de vue pendant les débats. Personnellement, je représentais l’Égypte, dans le comité social, culturel et humanitaire, le SOCHUM. Le sujet portait sur l’accès aux soins de santé universels.

Marilyn : Pour ma part, je représentais la Colombie, dans la commission du développement social. Le thème, c’était la réduction de la pauvreté dans le monde. C’est un sujet assez large, avec une approche multidimensionnelle, à la fois culturelle, sociale et économique, ce qui rendait le travail de recherche et de négociation particulièrement intéressant.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette expérience ?

Marilyn : Ce que j’aime vraiment, c’est tout le développement personnel que ça m’a apporté. J’ai énormément gagné en confiance en moi, j’ai appris à mieux connaître mes forces et mes faiblesses. C’est aussi super motivant de voir à quel point on évolue. Je pense que, dans quelques années, c’est surtout ça que je retiendrai : à quel point cette expérience m’a fait grandir.

Delphine : MSB nous pousse autant sur le plan académique que personnel. On se développe en tant que personne, on prend confiance, on gagne en efficacité. Le tout avec un groupe d’amis qui vit la même aventure que nous. On rencontre aussi des gens du monde entier, ça ouvre vraiment l’esprit.

C’était la 12e victoire de la Belgique et la cinquième d’affilée. Comment expliquez-vous ce succès ?

Marilyn : Cette année, c’était aussi les 20 ans de MSB. Je pense que notre vraie force, c’est la diversité. Au sein de MSB, il y a des étudiants de toute la Belgique, autant de Wallonie que de Flandre et issus de parcours très variés : droit, ingénierie, médecine, sciences politiques… Et puis surtout, il y a une amitié incroyable entre nous. 

Delphine : On est tous très motivés et on vit cette aventure à fond, ensemble. Pendant la conférence, on mise beaucoup sur notre capacité d’écoute et d’adaptation. On n’est pas là pour imposer nos idées, mais pour construire des solutions collectives avec les autres délégations.

Médias et vie politique : une collaboration internationale prestigieuse

Économie

Depuis une dizaine d’années, le professeur Guilhem Cassan travaille sur la question du lien entre médias et vie politique en collaboration avec la Professeure Julia Cagé, qui vient de recevoir le très prestigieux Prix Yrjö Jahnsson, qui consacre le meilleur économiste Européen de moins de 45 ans. Le Département d’économie de l'UNamur (Faculté EMCP) et l'Institut DeFiPP (Centre CRED) possèdent un réseau et une expertise internationale reconnue en économie du développement et en économie de l’environnement. 

Logo Institut DeFiPP

Guilhem Cassan - Département d’économie, Faculté EMCP et Institut DeFiPP (CRED) de l’Université de Namur - et Julia Cagé - Département d’économie, Sciences Po Paris -, étudient notamment la manière dont la vie politique influence le marché des journaux aux Etats Unis et en Inde, en utilisant des données nouvellement collectées et des méthodes économétriques de pointe. 

Ce lien par la recherche rejaillit sur les enseignements du département d’économie, qui a une longue tradition d’intégration entre recherche de pointe et enseignement. La Professeure Julia Cagé est ainsi intervenue plusieurs fois dans les cours dispensés en Faculté EMCP, en l’occurrence dans l’Unité d’Enseignement Intégré de bloc 2 et dans les séminaires de recherche organisés par l’Institut DeFiPP. 

Le Prix Yrjö Jahnsson est décerné tous les deux ans à un économiste européen de moins de 45 ans « qui a apporté une contribution dans la recherche théorique et appliquée d'une importance remarquable pour l'étude de l'économie en Europe ». Le prix 2025 récompense conjointement Julia Cagé et David Yanagizawa-Drott pour leurs travaux sur l’économie politique des média. Le  dernier ouvrage en date de Julia Cagé, « Une histoire du conflit politique », co-écrit avec Thomas Piketty a eu un retentissement médiatique et politique extraordinaire en France en 2023. 

L'Institut DeFiPP

L'Institut Development Finance and Public Policies (DeFIPP) consolide les travaux de recherche menés dans trois centres préexistants :

  • Centre de recherche en économie du développement (CRED)
  • Centre de recherche en finance et gestion (CeReFiM)
  • Centre de recherche en économie régionale et politique économique (CERPE)

autour des trois grands axes de recherche : l'économie du développement, les politiques publiques et l'économie et la finance régionales, et l'économie monétaire.

Logo Institut DeFiPP

Faculté EMCP | Les études au Département d'économie

Faire des études en économie, c'est comprendre la dimension fondamentale du fonctionnement des entreprises et de notre société pour conseiller et agir en expert et décideur responsable.  

Le Master de spécialisation en management et économie du développement durable : un programme ancré dans les enjeux contemporains

Économie
Durable
Gestion

Depuis plus de 30 ans, le Département horaire décalé de la Faculté d’Economie Management Communication et sciencesPo (EMCP) de l’Université de Namur accompagne les adultes en reprise d’études dans l’acquisition de nouvelles compétences. En 2023, le Département a ouvert un programme inédit : le Master de spécialisation en management et économie du développement durable. Une formation d’un an qui répond aux défis environnementaux et sociétaux en formant des professionnels pour accompagner la transition écologique et économique. 

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Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius de septembre 2024.

C’était il y a quatre ans que l’idée d’un tel programme a émergé. Le contexte était alors marqué par la dégradation de la biodiversité et les bouleversements climatiques. Jean-Yves Gnabo, professeur à la Faculté EMCP, ancien directeur du Département HD (2020-2023) et directeur du programme, explique : « Nous avons pris le temps de réfléchir aux mutations sociétales et aux besoins en formation qu’elles génèrent. Il est apparu comme une évidence qu’il fallait accompagner les acteurs du changement, qu’ils soient issus du secteur public, du privé ou encore sous le statut indépendant. Notre positionnement en horaire décalé nous permet donc de les toucher directement. » 

Pensé pour s’adapter aux contraintes des adultes en reprise d’études, le programme propose des cours en soirée et le samedi matin, combinant enseignement en présentiel et à distance. L’objectif : permettre aux étudiants de concilier vie professionnelle, familiale et formation. De plus, un encadrement personnalisé est prévu avec des séances d’exercices, un coaching individuel et une coordinatrice pédagogique dédiée. Le programme offre aux étudiants les clés pour décrypter les évolutions majeures au sein des différentes strates de l’économie, leur permettant d’adopter des stratégies plus éclairées et durables.

Une pédagogie innovante et ancrée dans la réalité du terrain

Le Master de spécialisation se distingue par sa volonté de concilier excellence académique et ancrage opérationnel. Dès la conception du programme, l’objectif était clair. « Nous avons cherché à trouver un équilibre entre la rigueur académique et l’application concrète des savoirs. Nos intervenants sont issus à la fois du monde universitaire et du terrain, garantissant une approche multidimensionnelle des problématiques abordées », précise Jean-Yves Gnabo. 

Cette volonté se traduit notamment par :

  • Un enseignement hybride.
  • Des classes inversées (s'exercer en cours et étudier chez soi) et mises en situation réelles, favorisant l’implication active des étudiants.
  • Un mémoire de fin d’études avec des axes originaux.

Le mémoire est concrètement le fruit d’une symbiose entre terrain et dimension universitaire. Ainsi, les étudiants peuvent choisir différentes filières. Le professeur Auguste Debroise, encadrant des mémoires, précise : « Trois possibilités sont données aux étudiants : un mémoire terrain, un mémoire recherche et un mémoire entrepreneurial. La première est une formule où des entreprises, des organisations ou des pouvoirs publics vont faire émerger des problématiques rencontrées sur le terrain. Une fois les demandes formulées, nous les soumettons aux étudiants qui en choisissent une en fonction de leurs affinités. Nous pensons que c’est vraiment un moyen de leur offrir une expérience directe de terrain et d’avoir accès à des données réelles, tout en traitant les problématiques avec des concepts plus théoriques et un esprit analytique. La deuxième filière est plus scientifique avec une orientation de recherche classique. On propose donc aux étudiants qui ont un peu plus de sensibilité avec l’approche scientifique de réaliser leur mémoire sur base d’ouvrages sur le sujet. Enfin, la troisième possibilité consiste à laisser aux étudiants qui ont une fibre entrepreneuriale l’opportunité de développer leur projet ou de le mettre en pratique s’il est déjà fortement développé. Ainsi, ils confronteront leur projet ancré dans le réel avec des outils académiques universitaires pour voir à quels besoins réels ils répondent et pour essayer de prendre du recul par rapport à leur projet entrepreneurial et ainsi, développer une pensée critique et réflexive », explique Auguste Debroise.

De même, le séminaire « Transition écologique » est un exemple concret de la ligne de conduite de la formation. En effet, « ce séminaire est basé sur un partage d’expériences avec des intervenants de très haut niveau. Nous avons par exemple accueilli Catharina Sikow-Magny, ancienne directrice de la transition écologique à la Commission européenne », partage Jean-Yves Gnabo. Par ailleurs, d’autres initiatives enrichissantes sont tenues dans le cadre de la formation. C’est le cas notamment du séminaire « Regards croisés », qui reflète une certaine transdisciplinarité grâce à l’exploration des enjeux économiques et environnementaux à travers les regards d’une sociologue, d’une philosophe et d’un politologue. Aussi, des cours importants tels que « Fondement des politiques de l’environnement » et « Évaluation des ressources et des politiques environnementales » sont donnés par le professeur Ludovic Bequet, docteur en économie. 

Enfin, le master s’enrichit d’une collaboration avec l’Université du Littoral Côte d’Opale, à Boulogne-sur-Mer, forte d’une expérience de plus de vingt ans dans l’enseignement des transitions économiques et écologiques. « Ce partenariat nous permet de bénéficier de l’expertise de cette université, tout en offrant à nos étudiants une vision plus large des enjeux. Nous avons mis en place un système de partage de cours, où nos étudiants accèdent à des enseignements ciblés dispensés par ses experts, et vice versa », explique Jean-Yves Gnabo.

Un programme évolutif pour rester en phase avec les défis de demain

Au regard des évolutions rapides des enjeux environnementaux et économiques, le Master s’appuie sur un comité de suivi réunissant universitaires et acteurs de terrain. Ce « board » a pour mission d’assurer une veille constante et d’ajuster le programme en fonction des nouvelles problématiques. « Nous avons mis en place des mécanismes permettant de maintenir une formation en prise directe avec la réalité. De plus, l’implication de nombreux experts, qu’ils soient issus d’organisations internationales, d’entreprises ou du monde académique, garantit une approche toujours pertinente et actualisée. Nous avons à peu près une vingtaine d’intervenants, avec des profils comme celui de Géraldine Thiry, Directrice de la Banque Nationale de Belgique, à des profils purement universitaires », partage Jean-Yves Gnabo.

Avec ce nouveau programme, l’UNamur pose les bases d’une formation clé pour répondre aux défis contemporains. Le Master de spécialisation en management et économie du développement durable se positionne comme un tremplin pour que ses étudiants deviennent des acteurs du changement, armés d’outils solides et d’une vision éclairée du monde en transition. « Ce programme s’adresse à celles et ceux qui veulent non seulement comprendre les défis de notre époque, mais surtout y répondre concrètement. Nous formons les acteurs de la transition, en leur donnant les moyens de décrypter les mutations à l’œuvre et d’agir efficacement au sein de leurs organisations. Notre défi aujourd’hui, c’est acquérir davantage de visibilité », conclut Jean-Yves Gnabo. 

Le saviez-vous ?

L’UNamur possède une renommée internationale en économie et gestion, particulièrement dans les domaines du développement durable. Les instituts de recherche DeFIPP et Transitions, reconnus à l’international, étudient d’ailleurs les répercussions de la transition sur la nature et nos sociétés, avec une approche interdisciplinaire.

Cet article est tiré de la rubrique "Tomorrow Learn" du magazine Omalius #36 (Mars 2025).

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Motivation, leadership et IA : trois leviers pour transformer les pratiques hospitalières

Intelligence Artificielle
Gestion
Santé

Dans un secteur hospitalier en pleine mutation, où les exigences de performance et d’innovation ne cessent de croître, la gestion des projets joue un rôle clé. Kevin Lejeune, Chef de Programme au CHU UCL Namur, s’attaque à ces défis dans le cadre d’une thèse en management à l’Université de Namur, au sein de la Faculté EMCP (Économie, Management, Communication et sciencesPo), sous la direction du Professeur Corentin Burnay. Son ambition : comprendre et structurer les dynamiques humaines et technologiques qui façonnent la gouvernance hospitalière, et proposer des leviers concrets pour accompagner sa transformation.

professeur et étudiant en train de travailler

Avec ses 5 000 collaborateurs, le CHU UCL Namur constitue un terrain d’étude unique. Hôpital universitaire et premier employeur privé de la province de Namur, il combine des missions de soins, d’enseignement et de recherche, tout en faisant face aux défis d’une organisation en constante évolution. Dans ce contexte, mieux structurer les projets, renforcer le pilotage stratégique et intégrer intelligemment l’innovation technologique devient un impératif pour garantir l’efficacité des processus et la pérennité des réformes engagées.

Contrairement à d’autres secteurs où les projets sont souvent confiés à des professionnels formés aux méthodologies classiques de gestion de projet, les hôpitaux s’appuient principalement sur des chefs de projet non professionnels. Ces acteurs, qu’ils soient médecins, infirmiers, pharmaciens, biologistes, administratifs, etc., se retrouvent régulièrement à piloter des initiatives stratégiques sans formation dédiée à la gestion de projet. Kevin Lejeune s’intéresse à cette réalité et cherche à comprendre comment leur motivation intrinsèque et leur capacité à structurer des initiatives dans un cadre informel influencent la réussite des projets hospitaliers. Sa thèse doctorale s’inscrit dans une réflexion plus large sur l’équilibre entre professionnalisation et agilité organisationnelle, soutenue par l’expertise académique de l’UNamur.

Si le sponsor est souvent présenté comme une figure clé des projets, son rôle reste flou et inégalement investi dans les faits. À quel point son engagement réel et son interaction avec le chef de projet influencent-ils la réussite des initiatives hospitalières ? En mobilisant la théorie de l’échange leader-membre, Kevin Lejeune s’attache à démontrer que ce n’est pas tant la présence du sponsor qui importe, que la qualité de son engagement. Son travail met en lumière trois leviers essentiels : les actions concrètes du sponsor, ses qualités relationnelles et son niveau d’implication. Ce cadre théorique, nourri par des échanges réguliers avec le milieu académique de la Faculté EMCP, ambitionne de fournir des recommandations tangibles pour repenser le leadership dans la gouvernance hospitalière et mieux structurer l’accompagnement des chefs de projet.

L’essor de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé ouvre des perspectives prometteuses, mais soulève également des résistances organisationnelles et psychologiques. Comment s’assurer que ces outils ne restent pas à l’état d’expérimentations isolées, mais deviennent de véritables catalyseurs d’innovation au sein des établissements de santé ? C’est cette problématique que Kevin Lejeune explore dans le dernier volet de sa recherche. Il vise à identifier les facteurs qui influencent l’acceptation et l’intégration des outils d’IA dans les processus hospitaliers. Loin d’une approche purement technologique, il s’intéresse aux barrières psychologiques et comportementales qui conditionnent l’adoption de ces innovations. En particulier, il analyse l’impact de la perception de compétence, de l’estime de soi et de la reconnaissance professionnelle sur l’adhésion aux outils d’IA. En croisant terrain hospitalier et apports académiques, notamment issus de l’UNamur, l’objectif est de proposer des stratégies d’implémentation adaptées aux dynamiques humaines propres aux hôpitaux.

À travers cette thèse, Kevin Lejeune ambitionne d’offrir aux hôpitaux des clés opérationnelles pour améliorer la gestion de leurs projets, structurer le rôle des sponsors et accompagner l’adoption des innovations technologiques. Alliant rigueur scientifique et ancrage terrain, il inscrit ses travaux dans une double démarche : décrypter les mécanismes organisationnels hospitaliers pour en dégager des leviers d’amélioration, et s’assurer que ces recommandations puissent être mises en œuvre de manière pragmatique.

Au-delà de sa recherche, il partage son expertise en animant des formations en gestion de projet adaptées au secteur hospitalier, et intervient auprès de plusieurs institutions en Belgique et au Bénin. Cette implication lui permet de tester en conditions réelles les enseignements issus de sa recherche et de contribuer à une transformation durable des organisations de santé, en lien étroit avec son encadrement scientifique à l’UNamur.

professeur et étudiant en train de travailler

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Deux étudiantes de la Faculté de droit championnes du monde de diplomatie

Droit
Étudiants
Sciences politiques
Portrait

Étudiantes en droit à l’UNamur, Marilyn Emmerechts et Delphine Blomme font partie de la MUN Society Belgium (MSB), un organisme qui propose de simulations de débat dans des comités de l'ONU. En mars, leur équipe s’est rendue à Manille, aux Philippines, pour disputer les championnats du monde de diplomatie estudiantine, organisés par l’Université d’Harvard. Pendant cinq jours, elles ont débattu aux côtés de plus de 1 000 étudiants. Rencontre.

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Comment définiriez-vous la diplomatie ?

Marilyn : La diplomatie, c’est une manière pour les représentants des États, comme les ambassadeurs, d’échanger et de défendre les intérêts de leur pays sur la scène internationale. L’idée, c’est de toujours chercher le compromis et la coopération entre les états. Chaque pays a son histoire, ses valeurs, sa politique, mais le but, c’est de mettre ses différences de côté pour trouver des solutions communes.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de pratiquer cet art ?

Delphine : J’ai toujours été intéressée par les relations internationales. C’est un domaine qui me passionne et j’avais vraiment envie d’en faire quelque chose de concret. Participer à ce type d’expérience, c’est une opportunité incroyable.

Marilyn : Ce que j’aime dans mes études, c’est toute la partie théorique du droit, mais il me manquait un aspect plus pratique. La diplomatie me permet justement de développer la prise de parole, le débat, la négociation : des compétences qui seront essentielles pour moi plus tard, notamment en travaillant dans le droit.

Quelles qualités vous semblent particulièrement importantes en diplomatie ?

Marilyn : L’écoute est vraiment essentielle. Il faut savoir comprendre le raisonnement des autres, surtout dans un contexte où chacun vient d’un pays différent, avec sa propre manière d’aborder les problèmes. L’objectif, c’est d’arriver à une solution qui puisse bénéficier à tout le monde, et pour cela, il faut savoir écouter, suivre les arguments des autres et construire une réponse commune.

Delphine : Il faut aussi être capable de se mettre à la place de l’autre, de comprendre son point de vue. Et puis, la confiance en soi est importante, surtout quand on prend la parole ou qu’on débat. Il faut aussi savoir s’adapter, notamment en écoutant les discours des autres, pour pouvoir ajuster son propre discours en conséquence. 

Marylin : Pendant ces conférences, chaque parti arrive avec ses propres problématiques. Le défi, c’est de réussir à intégrer toutes ces perspectives dans une solution commune, et ça passe vraiment par l’écoute et la capacité d’adaptation.

Comment cette expérience complète-t-elle votre formation en droit ?

Marilyn : Elle m’apporte beaucoup, surtout en prise de parole et en négociation, qui sont des compétences clés pour exercer comme juge ou avocate. Savoir défendre quelqu’un, ça demande plus que de la théorie. Je suis aussi une formation complémentaire en sciences politiques et j’ai un cours sur l’histoire des relations internationales. Les conférences me permettent d’appliquer ce que j’apprends, mais aussi de mieux comprendre comment les choses se passent en pratique.

Delphine : Ça nous aide aussi à faire le lien avec certains cours, comme le droit européen ou international. C’est une bonne manière de commencer à se familiariser avec ces sujets, tout en les abordant de façon plus concrète.

Cette année, quel pays avez-vous représenté et sur quel sujet ?

Delphine : Cette année, le concours avait lieu à Manille, aux Philippines, pendant une semaine. On a reçu le thème quelques semaines avant le concours, ce qui nous permet de bien nous préparer, de comprendre la position du pays qu’on représente, pour pouvoir défendre au mieux son point de vue pendant les débats. Personnellement, je représentais l’Égypte, dans le comité social, culturel et humanitaire, le SOCHUM. Le sujet portait sur l’accès aux soins de santé universels.

Marilyn : Pour ma part, je représentais la Colombie, dans la commission du développement social. Le thème, c’était la réduction de la pauvreté dans le monde. C’est un sujet assez large, avec une approche multidimensionnelle, à la fois culturelle, sociale et économique, ce qui rendait le travail de recherche et de négociation particulièrement intéressant.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette expérience ?

Marilyn : Ce que j’aime vraiment, c’est tout le développement personnel que ça m’a apporté. J’ai énormément gagné en confiance en moi, j’ai appris à mieux connaître mes forces et mes faiblesses. C’est aussi super motivant de voir à quel point on évolue. Je pense que, dans quelques années, c’est surtout ça que je retiendrai : à quel point cette expérience m’a fait grandir.

Delphine : MSB nous pousse autant sur le plan académique que personnel. On se développe en tant que personne, on prend confiance, on gagne en efficacité. Le tout avec un groupe d’amis qui vit la même aventure que nous. On rencontre aussi des gens du monde entier, ça ouvre vraiment l’esprit.

C’était la 12e victoire de la Belgique et la cinquième d’affilée. Comment expliquez-vous ce succès ?

Marilyn : Cette année, c’était aussi les 20 ans de MSB. Je pense que notre vraie force, c’est la diversité. Au sein de MSB, il y a des étudiants de toute la Belgique, autant de Wallonie que de Flandre et issus de parcours très variés : droit, ingénierie, médecine, sciences politiques… Et puis surtout, il y a une amitié incroyable entre nous. 

Delphine : On est tous très motivés et on vit cette aventure à fond, ensemble. Pendant la conférence, on mise beaucoup sur notre capacité d’écoute et d’adaptation. On n’est pas là pour imposer nos idées, mais pour construire des solutions collectives avec les autres délégations.

Médias et vie politique : une collaboration internationale prestigieuse

Économie

Depuis une dizaine d’années, le professeur Guilhem Cassan travaille sur la question du lien entre médias et vie politique en collaboration avec la Professeure Julia Cagé, qui vient de recevoir le très prestigieux Prix Yrjö Jahnsson, qui consacre le meilleur économiste Européen de moins de 45 ans. Le Département d’économie de l'UNamur (Faculté EMCP) et l'Institut DeFiPP (Centre CRED) possèdent un réseau et une expertise internationale reconnue en économie du développement et en économie de l’environnement. 

Logo Institut DeFiPP

Guilhem Cassan - Département d’économie, Faculté EMCP et Institut DeFiPP (CRED) de l’Université de Namur - et Julia Cagé - Département d’économie, Sciences Po Paris -, étudient notamment la manière dont la vie politique influence le marché des journaux aux Etats Unis et en Inde, en utilisant des données nouvellement collectées et des méthodes économétriques de pointe. 

Ce lien par la recherche rejaillit sur les enseignements du département d’économie, qui a une longue tradition d’intégration entre recherche de pointe et enseignement. La Professeure Julia Cagé est ainsi intervenue plusieurs fois dans les cours dispensés en Faculté EMCP, en l’occurrence dans l’Unité d’Enseignement Intégré de bloc 2 et dans les séminaires de recherche organisés par l’Institut DeFiPP. 

Le Prix Yrjö Jahnsson est décerné tous les deux ans à un économiste européen de moins de 45 ans « qui a apporté une contribution dans la recherche théorique et appliquée d'une importance remarquable pour l'étude de l'économie en Europe ». Le prix 2025 récompense conjointement Julia Cagé et David Yanagizawa-Drott pour leurs travaux sur l’économie politique des média. Le  dernier ouvrage en date de Julia Cagé, « Une histoire du conflit politique », co-écrit avec Thomas Piketty a eu un retentissement médiatique et politique extraordinaire en France en 2023. 

L'Institut DeFiPP

L'Institut Development Finance and Public Policies (DeFIPP) consolide les travaux de recherche menés dans trois centres préexistants :

  • Centre de recherche en économie du développement (CRED)
  • Centre de recherche en finance et gestion (CeReFiM)
  • Centre de recherche en économie régionale et politique économique (CERPE)

autour des trois grands axes de recherche : l'économie du développement, les politiques publiques et l'économie et la finance régionales, et l'économie monétaire.

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Faculté EMCP | Les études au Département d'économie

Faire des études en économie, c'est comprendre la dimension fondamentale du fonctionnement des entreprises et de notre société pour conseiller et agir en expert et décideur responsable.  

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Événements

28

Portes ouvertes d’été

Evénement institutionnel

Portes ouvertes d’été

Futurs étudiants
28
13:00 - 17:00
Rue de Bruxelles, 65 - 5000 Namur
Personne de contact :  Info études

Une occasion pour préparer votre rentrée avant de profiter de l’été

Portes ouvertes d'été

Save the date !

Le samedi 28 juin 2025, de 13h à 17h, l’UNamur vous ouvre une nouvelle fois ses portes avant les vacances d’été.

Au programme

Les professeurs, assistants, étudiants et membres du staff se réjouissent de vous accueillir pour 

  • répondre à toutes vos questions sur vos futures études ;
  • partager avec vous leur expérience de la vie universitaire et ses nombreuses opportunités d’épanouissement ;
  • vous guider dans vos dernières démarches pratiques : inscription, cours préparatoires, recherche de logement, aides financières et plus encore.

Informations à venir

Le programme détaillé de l’après-midi sera disponible une dizaine de jours avant l’évènement.

30

Soutenance publique de thèse - Komlan Elikplim AGBA

Défense de thèse

Soutenance publique de thèse - Komlan Elikplim AGBA

Economie
30
20:00 - 23:00
Auditoire E13 - Premier étage de la Faculté EMCP - Rempart de la Vierge 8 - 5000 Namur
Personne de contact :  J'Espère Nathan

La Rectrice de l'Université de Namur fait savoir que Monsieur Komlan Elikplim AGBA défendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteur en sciences économiques et de gestion.

Sujet de la Dissertation

Essays on the macroeconomic effects of cross-country and time heterogeneity in a monetary union

Composition du Jury

Promoteurs

  • Professeur Jean-Yves Gnabo, Université de Namur
  • Professeur Hamza Bennani (Université de Nantes), Co-promoteur

Autres membres du Jury

  • Professeure Sophie Béreau, Université de Namur
  • Professeure Pauline Gandré, Université Paris Nanterre
  • Professeure Yuliya Rychalovska, Université de Namur

Président du Jury

  • Professeur Oscar Bernal, Université de Namur 
30

Soutenance publique de thèse de doctorat en sciences économiques et de gestion - Pablo ALVAREZ ARAGON

Défense de thèse
Annonce de la thèse pablo Alvare Aragon
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